Faire les choses sérieusement sans jamais se prendre au sérieux. Travailler avec joie et pour le plaisir. Voilà une posture qui m’accompagne depuis toujours !
Je viens d’une lignée d’humains qui cultivent le goût du travail bien fait, où l’engagement et la rigueur ne sont pas des contraintes, mais des manières d’être, de se relier au monde et de contribuer. Dès l’adolescence, j’ai ressenti ce besoin viscéral d’être dans l’action, dans le concret, dans l’opérationnel. Travailler, pour moi, n’a jamais été une obligation, mais une évidence. Une voie d’intuition, d’expression, de création et de transformation. Un chemin de sensibilité, de connaissance de soi, voire d’alchimisation.
J’ai une culture forte de l’entreprise, non pas dans sa dimension purement économique, mais dans ce qu’elle permet : rassembler des énergies, créer du lien, inventer des modèles durables au service du bien commun. Les projets entrepreneuriaux me stimulent, non pas parce qu’ils sont synonymes de réussite sociale, mais parce qu’ils sont des terrains de jeu où l’intelligence collective, l’inventivité et la transmission prennent tout leur sens. Je construis des actions, des programmations, des concepts et des collections comme d’autres cuisinent : avec passion et précision, dans le souci du sens et du détail.
Dans cette quête du “faire” juste, je me suis rapidement interrogée sur ce qui nous motive réellement à œuvrer. Pourquoi et comment travaillons-nous ? Le travail est-il une contrainte imposée ou une voie d’accomplissement ? Loin de l’idée qu’il faudrait en faire le moins possible, j’ai toujours ressenti le travail comme un espace de liberté, d’exploration et de joie, un terrain fertile pour la créativité et la résolution des défis.
C’est dans cet esprit que j’ai souhaité questionner l’étymologie du mot travail, il y a quelques années. Mes recherches m’ont conduite au linguiste Franck Lebas.
À travers “L’arnaque de l’étymologie du mot ‘travail’“, je vous invite à découvrir pourquoi ce mot a bien plus à nous révéler que l’idée de “torture” à laquelle on l’associe souvent.
J’espère que cette lecture vous questionnera, vous aussi, sur votre rapport à la mise en œuvre et à la création !